Biographies

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Ce chanteur western apprend la guitare alors qu'il fait son service militaire. C'est là qu'il écrit ses premières chansons, inspirées de celles du Soldat Lebrun. Après la guerre, il continue de chanter les fins de semaine tout en travaillant à l'usine pendant la semaine. L'enregistrement de son premier disque «Je suis un cow-boy canadien» et «Je chante à cheval», lui procure un succès quasi instantané. Il consacrera désormais sa carrière à l'écriture de chansons dans un style relativement nouveau au Québec, le western. En 1948, il continue son ascension alors que la chanson «Allo, allo petit Michel» bat des records de vente. En parcourant les routes du Québec et des États-Unis, il s'assure de la fidélité d'un public attaché aux valeurs rurales. Il contribue à faire connaître le genre western en s'accompagnant à la guitare, nourrissant l'image du cow-boy et développant le thème de la vie rurale. En 1967, il s'associe au guitariste Bobby Hachey avec qui il partagera la scène pendant de nombreuses années. Son émission télévisée «Le ranch à Willie» (1970-1976) lui permet de rejoindre les amateurs de western qui sont de plus en plus nombreux au Québec. Pendant les années 70, il participe à plusieurs productions cinématographiques dont «La vraie nature de Bernadette» et «La mort d'un bûcheron».

En référence : Robert Léger, La chanson québécoise en question, Coll. «En question», Montréal, Québec/Amérique, 2003, p.50-53.Diane Le Serge, Willie Lamothe : trente ans de show-business, Montréal, Publioption, 1975, 164 p.