Claude Gauvreau, poète et dramaturge |
20 mai 1947
Dans la foulée du mouvement «automatiste» chez les artistes marginaux du Québec de l'après-guerre, on présente deux nouvelles créations théâtrales : «Bien-être» de Claude Gauvreau
et «Une pièce sans titre» de Jean Mercier.
Ces pièces d'un soir s'inscrivent dans le courant des pièces surréalistes; c'est-à-dire que la dimension exploratoire occupe une place essentielle dans le processus de création. Le plus souvent, ces productions font l'objet de scandale et seuls les artistes marginaux participent à leur création. Pour cette soirée, consacrée à ce que l'on considére comme le premier «spectacle-provocation» du Québec, Muriel Guilbault, Jean Saint-Denis, Claude Gauvreau , Gilles Héneault et Jean-Paul Mousseau présentent leurs créations devant les décors de Pierre Gauvreau et Marcel Barbeau. Plusieurs de ces artistes seront signataires du Refus global.
En référence: Renée Legris, Jean-Marc Larrue, André-G Bourassa, Gilbert Davis, Le Théâtre au Québec 1825-1980, Montréal, VLB, 1988, p.96.
En complément: François-Marc Gagnon, Chronique du mouvement automatiste québécois, 1941-1954, Montréal, Lanctôt, 1998, 1023 p.
Crédits pour la photo: Année: 1967. © L'ÎLE, le Centre de documentation virtuel sur la littérature québécoise. Auteur: Inconnu.. Référence: L'ÎLE, le Centre de documentation virtuel sur la littérature québécoise. (http://www.LITTERATURE.org/index.htm).