Grévistes membres du Front commun |
29 février 1972
Les trois centrales syndicales (Fédération des travailleurs du Québec, Confédération des syndicats nationaux, Corporation des enseignants du Québec) font savoir qu'elles demandent une augmentation moyenne de 8 % par année pour les employés des secteurs public et parapublic.
Le ministre de la Fonction publique du Québec, Jean-Paul L'Allier , juge les demandes syndicales irréalistes. Un écart de 300 millions les sépareraient des offres gouvernementales. Quelques jours plus tard, le 9 mars, les syndiqués rejetteront massivement la proposition du gouvernement et accorderont un mandat de grève à leurs dirigeants.
En référence: Jacques Rouillard, Histoire du syndicalisme québécois, Montréal, Boréal, 1989, p.379-383.
En complément: Jacques Rouillard, Histoire de la CSN : 1921-1981, Montréal, Boréal Express - CSN, 1981, p.282-285. Louis Fournier, Histoire de la FTQ, 1965-1992 : la plus grande centrale syndicale au Québec, Montréal, Québec/Amérique, 1994, 292 p. Jean-Claude Tardif, Le mouvement syndical et l'État : entre l'intégration et l'opposition : le cas de la CEQ (1960-1992), Québec, Presses de l'Université Laval, 1995, 210 p.
Crédits pour la photo: Année: 1972. © nd Auteur: inconnu. Commanditaire: Archives CSN. Référence: Archives CSN.