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Malépart (1938-) Homme politique, administrateur

Photo de Malépart

Dès la fin de ses études secondaires, Jean-Claude Malépart se démarque par son engagement dans les domaines social et communautaire. Tout au long de sa vie, il œuvre à l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés. En 1972, il fonde le Centre d’information communautaire et de dépannage du Centre-Sud. Il fonde également et préside l’Union des organismes de loisirs et sports du secteur Centre-Sud de Montréal. De plus, il siège à de nombreux conseils d’administration de divers organismes et clubs. Cet engagement social et communautaire le conduit par la suite sur la scène politique. Après avoir essuyé une défaite aux élections provinciales de 1970, il se faire élire trois ans plus tard comme député libéral dans la circonscription de Sainte-Marie. En 1976, il est défait par son rival péquiste. En 1979, il est élu député à la Chambre des communes, sous la bannière du Parti libéral du Canada (PLC), dans la circonscription de Montréal-Sainte-Marie. Puis, il est réélu aux trois élections suivantes (1980, 1984, 1988). Sa carrière politique connait un élan lors de la victoire du Parti progressiste-conservateur de Brian Mulroney, en 1984. Il joue un rôle de premier plan dans l’opposition, se démarquant, dit-on, par son « sens critique pointu » et son « flair incomparable ». Parmi les dossiers phares qu’il défend, il y a son positionnement contre la désindexation des pensions de vieillesse, en 1985, contre les coupures dans les allocations de l’assurance-emploi, l’année suivante, et son combat pour la survie de l’est de Montréal. Il décède en fonction en 1989. Un centre de loisirs à Montréal porte son nom.


En référence: nd
«...Il était critique à l’endroit de ses collègues du caucus libéral, leur reprochant de manquer de fougue et d’acharnement dans leur mode d’intervention. Il n’aimait pas que des députés se contentent de poser une question en Chambre et de se rasseoir sans revenir à la charge. Avec un langage clair et imagé, il avait développé ce qu’il appelait la tactique du clou et du marteau, reprenant inlassablement les mêmes questions pendant des jours et des jours, jusqu’à ce que sa proie ministérielle finisse par trébucher et batte en retraite. » « Jean-Claude Malépart avait établi une étroite complicité avec les représentants de la presse écrite et parlée. Il était apprécié d’eaux pour sa grande franchise et n’a jamais sombré dans cette manie d’abriller ses maladresses ou impertinences sur leur dos. Il n’a jamais reproché à un journaliste de l’avoir mal cité [...] »

Pierre O’Neill et Martin Pelchat, Le Devoir, 17 novembre 1989, p.10.

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