Allocution du premier ministre du Canada, John Diefenbaker, sur le respect des droits de l'homme dans les pays socialistes
Dans un contexte de Guerre froide qui suit immédiatement la Deuxième Guerre mondiale, plusieurs pays occidentaux, dont le Canada, se regroupent pour former une alliance stratégique qui porte le nom d'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), signé en 1949. Les gains de l'idéologie communiste inquiète la sécurité des occidentaux. Depuis l'entrée officielle de la Chine (1949) dans le giron socialiste, l'idéologie continue de se répandre dans les pays en développement. Les conflits générés par l'affrontement entre mouvements de «libération» et structure en place amène la diplomatie internationale à jouer un rôle accru. En 1960, le dirigeant soviétique, N. Khrouchtchev, se rend pour la deuxième fois au États-Unis pour une courte visite et participer aux travaux de l'Assemblée générale des Nations unies. La séance fut houleuse, amenant même le chef soviétique à utiliser son soulier pour frapper sur la table afin de réclamer la parole. C'est des suites de cette séance que, de retour au pays, le premier ministre Diefenbaker expose ses vues sur les relations extérieures du Canada. Il souligne la menace que constitue les pays socialistes pour la sauvegarde des droits de l'homme, ainsi que son renouvellement de l'attachement du Canada à l'OTAN.