Le gouvernement libéral de Jean Lesage
nomme des agents généraux du Québec à Paris et à Londres. À partir de ce moment, le gouvernement développera plus intensément ses relations avec les gouvernements étrangers.
La coopération avec les gouvernements étrangers sert en particulier à donner un élan à la grande réforme de l'éducation. Des accords conclus avec le gouvernement français serviront par exemple à amener au Québec un fort contingent de professeurs. Le gouvernement est convaincu de la nécessité d'élargir le champ de ses relations internationales et de mener celles-ci de façon méthodique et formelle. C'est dans cette optique qu'il décide de donner un cadre institutionnel plus spécifique à la pratique de ses relations avec l'étranger.
En référence:
Québec, Ministère des Relations internationales, Guide de la pratique des relations internationales du Québec, Québec, 2000, 364 p.
En complément:Louis Balthazar, Louis Bélanger, Gordon Mace et coll., Trente ans de politique extérieure du Québec, Centre québécois de relations internationales, Sillery, Septentrion, 1993, p. Claude Morin, L'art de l'impossible, la diplomatie québécoise depuis 1960, Montréal, Boréal, 1987, 470 pages. Dale C. Thomson, Jean Lesage et la Révolution tranquille, Saint-Laurent, Trécarré, 1984, 615 pages. Robert Comeau (sous la direction de), Jean Lesage et l'éveil d'une nation : les débuts de la révolution tranquille, Coll. «Les leaders politiques du Québec contemporain», Sillery, Presses de l'Université du Québec, 1989, 367 pages.
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Année: 1982.
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Auteur: Inconnu.
Commanditaire: nd.
Référence: Collection publique.