Dénouement de la grève au journal «La Presse»

Signature de la convention collective à La Presse après une grève de sept mois |
Les typographes du journal «La Presse», affiliés à la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), ont déclenché un arrêt de travail le 3 juin 1964 pour se protéger contre les effets des changements technologiques. Il en résulte un «lock-out» qui paralyse le journal et prive plusieurs centaines de travailleurs de leur emploi pendant 214 jours. Une entente survient finalement le 23 décembre.
La grève au journal «La Presse» met en relief l'importance des changements technologiques sur le nombre d'employés. La direction désire introduire de nouvelles technologies qui lui permettraient de réduire son personnel et ses coûts de production. Ce sera pour les typographes affiliés à l'Union typographique internationale (FTQ), un syndicat centenaire, un combat d'arrière-garde. Finalement, après 10 mois de négociations, une entente intervient entre les parties. La direction accorde une augmentation de 17 $ par semaine sur trois ans aux typographes. De plus, elle doit donner un préavis aux plus anciens typographes lors de l'introduction de nouvelles technologies. «La Presse» sera publiée de nouveau le 4 janvier 1965.