Signature du marché commun nord-américain de l'auto par le Canada et les Etats-Unis

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Ce marché commun Canada-États-Unis sera mieux connu sous le nom de «pacte de l'automobile». L'entente prévoit des garanties relativement au nombre d'automobiles fabriquées au Canada. Ses dispositions resteront en application jusqu'à la fin du XXe siècle.
Cette entente canado-américaine crée un marché unique pour les automobiles, les autocars, les pneus et les pièces automobiles. D'un point de vue canadien, ses deux objectifs sont de «faire baisser les coûts de production en fabricant d'une manière plus efficace une gamme moins étendue de véhicules motorisés et de pièces, et de diminuer les prix à la consommation.» Au moment de la signature, le Canada connaît un déficit commercial important dans le domaine de l'industrie automobile. Le ministre de l'Industrie, Charles Drury, affiche son optimisme en prédisant que «la valeur de la production canadienne augmentera de plusieurs centaines de milliers de dollars.» Certains observateurs pensent que ce type d'entente pourrait être précurseur d'autres partenariats économiques entre les deux pays. Le «New York Times» qualifie même ce pacte de l'automobile de «galop d'essai pour les négociations commerciales du round Kennedy et pour un «partnership» économique plus étroit avec le Canada.»