Déclenchement d'une grève par les enseignants des écoles catholiques de Montréal
Environ 9 000 enseignants de la Commission des écoles catholiques de Montréal déclenchent une grève. Elle prive de leurs cours 217 000 élèves de l'élémentaire et du secondaire.
D'autres arrêts de travail surviennent en province, les enseignants réclamant de meilleures conditions en vue du renouvellement de leur convention collective. En février, le gouvernement unioniste dirigé par Daniel Johnson réagit en adoptant la Loi 25. Celle-ci substitue le gouvernement aux commissions scolaires dans la négociation et prive les enseignants du droit de grève. La Loi 25, qui prolonge certaines conventions collectives jusqu'en juin 1968, suscitera de vives réactions dans le milieu de l'éducation.