Emprisonnement de Fred Rose

Affiche électorale du député communiste Fred Rose |
Le candidat élu du Parti progressiste ouvrier, Fred Rose , est reconnu coupable d'espionnage au profit de l'Union Soviétique. Il devra purger une peine d'emprisonnement de 6 ans au pénitencier Saint-Vincent-de-Paul.
Le syndicaliste Fred Rose , de son vrai nom Rosenberg, adhère au Parti communiste à la fin des années 1930. Sous la bannière du Parti progressiste ouvrier, il se fait élire dans le comté de Montréal-Cartier en 1943. Opposant aux lois anti-ouvrières du premier ministre Maurice Duplessis , Rose dénoncera farouchement la «Loi du cadenas» avant d'être arrêté le 6 mars 1946, peu de temps après le déclenchement de «l'affaire Gouzenko», une controverse impliquant un membre du corps diplomatique soviétique dont les révélations ont permis d'identifier un réseau d'espions opérant en sol canadien. Parmi eux, Fred Rose, dont l'arrestation survient à peu près en même temps que celle de Raymond Boyer, un professeur de l'Université McGill également accusé d'espionnage.