Fin de la Crise d'Oka
Le démantèlement des dernières barricades et la reddition des Warriors met un terme à la Crise d'Oka. Celle-ci était entrée dans sa phase la plus aigüe depuis la charge de la Sûreté du Québec et le décès du caporal Marcel Lemay, le 11 juillet 1990.
Le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, dira de cet été mouvementé: «C'est la crise la plus difficile de mes 15 années de pouvoir.» Un an plus tard, le 26 août 1991, le gouvernement fédéral instaurera une Commission d'enquête chargée d'étudier l'évolution des relations entre les peuples autochtones, le gouvernement du Canada et la société candienne dans son ensemble. Son rapport, publié en 1996, met en évidence la «nécessité d'une restructuration complète des relations entre les peuples autochtones et non autochtones du Canada».
En référence:
L'Encyclopédie du Canada: édition 2000, Montréal, Stanké, 2000, p.203. Don Gilmour, Achille Michaud, Pierre Turgeon, Le Canada: une histoire populaire de la Confédération à nos jours, Saint-Laurent, Fides, 2001, p.318.
En complément:Robin Philpot, Oka : dernier alibi du Canada anglais, Montréal, VLB, 1991, 167 p. Jacques Lamarche, L'été des Mohawks : bilan des 78 jours, Montréal, Stanké, 1990, 294 p. Craig MacLaine et al., This land is our land : the Mohawk revolt at Oka, Montréal, Optimum, 1990, 121 p. Geoffrey York et al., People of the Pines : the Warriors and the legacy of Oka, Toronto, McArthur, 1999, 454 p. Donna Goodleaf, Entering the war zone : a Mohawk perspective on resisting invasions, Penticton, Theytus Books Ltd., 1995, 189 p. John Ciaccia, La crise d'Oka : le miroir de notre âme : essai, Montréal, Leméac, 2000, 355 p.
Responsable(s):
|