Tentative de création d'un programme d'enseignement en langues étrangères par la Commission des écoles catholique de Montréal
Pour réduire le nombre d'enfants catholiques qui s'inscrivent dans les écoles protestantes, la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) propose l'implantation d'un nouveau programme de langues. Il échouera face à l'opposition des nationalistes canadiens-français.
À cette époque, le Québec est une des rares sociétés où les parents peuvent choisir la langue d'enseignement de leurs enfants. Dans la pratique, cela cause plusieurs inquiétudes puisque la majorité des allophones (75 %) choisissent d'étudier en anglais. Pour attirer les étudiants allophones vers les écoles françaises, la CECM met sur pied un programme de cours de langue. Cette tentative échouera à cause de l'opposition des nationalistes francophones et des communautés anglo-catholiques.