Incorporation de Forestville
La municipalité de Forestville est incorporée après sept ans de construction par la compagnie Anglo Canadian Pulp and Paper. Les maisons demeureront d'ailleurs la propriété de l'entreprise qui innovera régulièrement dans l'industrie forestière et assurera ainsi la croissance de la petite localité.
L'arrivée d'Hydro-Québec, en 1952, avec la construction du projet Bersimis 1 et 2, accentuera la croissance de Forestville de même que celle de Saint-Luc, une agglomération voisine, en assurant à plusieurs centaines de travailleurs un emploi stable avec un revenu relativement élevé. Mais l'éloignement des projets d'Hydro-Québec vers la Manicouagan entraînera une hausse du taux de chômage qui atteindra les 15 % en 1971 pour les municipalités de Forestville et Saint-Luc. Malgré l'annexion de Saint-Luc à Forestville, au cours des années 80, la situation de l'emploi continuera à se détériorer, au point de devenir dramatique lorsque Hydro-Québec cessera complètement ses opérations dans la région. La réouverture des scieries ainsi que l'ouverture de la mini-centrale Cascades Énergie permettront toutefois à Forestville d'éviter la fermeture comme ce fut le cas pour plusieurs autres villes minières de la Côte-Nord.