Dévoilement d'un jugement de la Cour supérieure sur la responsabilité du gouvernement dans l'affaire de la mousse d'urée formaldéhyde
Dans son verdict, la Cour supérieure affirme que «rien ne permet d'identifier la miuf (mousse d'urée formaldéhyde) comme cause (des) problèmes de santé» expérimentés par ceux qui ont utlisé ce produit pour isoler leurs maisons entre 1977 et 1979.
Cette histoire remonte à la fin des années 70 alors que 80 000 Canadiens choisissent d'isoler leurs maisons avec la mousse d'urée formaldéhyde (miuf), un produit dont l'usage est approuvé par le gouvernement fédéral. La miuf s'avéra cependant nocive par la suite, causant des problèmes de santé et forçant des milliers de familles à abandonner leurs maisons. Pressé de réagir, le gouvernement fédéral décida alors d'offir 5 000 $ aux familles éprouvées pour faire enlever la mousse de leurs maisons, une somme jugée dérisoire par les plaignants qui choisirent de recourir aux tribunaux pour obtenir une compensation plus importante. Après plusieurs années d'attente, le jugement de la Cour supérieure, qui survient en 1991, constitue donc un résultat amer pour ces gens puisqu'il ne reconnaît pas au gouvernement fédéral la responsabilité d'accorder un dédommagement supérieur aux sommes offertes précédemment.