Tenue d'une grève d'un jour par 21 000 universitaires québécois

Trois protestataires devant le Parlement de Québec |
Les étudiants de McGill, Bishop's, Sir George Williams ainsi que des universités Laval et de Montréal, déclenchent une grève pour inciter le gouvernement à faciliter l'accessibilité aux études supérieures à un plus grand nombre de Québécois. Seuls les étudiants de l'Université de Sherbrooke refusent de joindre le mouvement qui ne durera que quelques jours.
Trois porte-parole des étudiants (Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche) se rendent à Québec pour rencontrer le premier ministre Maurice Duplessis . Leur objectif est de fixer la date d'une rencontre entre celui-ci et les présidents des universités afin de discuter des améliorations à apporter au financement de l'enseignement supérieur. Le premier ministre refusera toutefois de discuter avec les étudiants. Ces derniers réagiront en continuant de se rendre au Parlement sur une base quotidienne pendant quelques semaines.