Fondation de la Fédération des femmes canadiennes-françaises en Outaouais

Almanda Walker-Marchand |
S'inspirant des premiers regroupements féministes qui véhiculent des valeurs familiales et religieuses, la Fédération des femmes canadiennes-françaises (FFCF) est fondée en Outaouais par l'Anglo-canadienne Almanda Walker-Marchand. Cette fédération est soutenue par les femmes appartenant à «l'élite» d'Ottawa et de Hull.
Trois des six paroisses fondatrices de la FFCF sont québécoises. Il s'agit de Hull, Aylmer et Pointe-Gatineau. La Fédération recrute ses membres de chaque côté des rives de l'Outaouais et concentre d'abord son action autour des oeuvres de guerre. Peu à peu, ses activités s'élargiront vers la défense de la langue française et de la religion catholique, les oeuvres de bienfaisance et l'éducation. Siégeant sur plusieurs comités nationaux visant l'amélioration des services de langue française au Canada, la FFCF représentera pendant plusieurs décennies la voix des francophones à l'échelle nationale.