Réaction des parlementaires du Québec au décès de la reine Victoria
Les parlementaires québécois, notamment le premier ministre Simon-Napoléon Parent et le chef de l'Opposition, Louis-Philippe Pelletier, expriment la tristesse de leurs compatriotes à la suite du décès de la reine Victoria.
À Ottawa, chacun porte le deuil. On ordonne de plus que tous les édifices publics du Canada soient festonnés de noir que le drapeau reste à mi-mât. Cette dépense s'élèvera à 30 000$. Les parlementaires proposent également un message de respect et de dévouement au successeur de la reine défunte, le roi Édouard VII. De nombreuses résolutions de condoléances sont envoyées au gouverneur-général, dont une, en provenance du Québec, qui mentionne que: «C'est avec un grand chagrin que le peuple de cette province, particulièrement les Canadiens-français, ont appris la mort de la Reine Victoria, dont la bienveillance les a faits les plus loyaux sujets. Ils n'oublieront jamais que c'est depuis son avènement au trône qu'ils jouissent des libertés civiles, politiques et religieuses dont ils sont si fiers». Le Conseil de ville de Montréal adopte également des résolutions de condoléances. «Le conseil désire reconnaître publiquement que le décès de Sa Majesté, la Reine Victoria, est une calamité qui sera ressentie non seulement par l'Empire Britannique, mais encore par tout le monde civilisé. Les citoyens de Montréal, qui se plaisaient à admirer dans la personne de leur Reine une souveraine sage, une mère dévouée et une noble femme, sont accablés de douleur à la triste nouvelle de son décès.»