Ouverture de l'Abitibi à la colonisation
Après avoir obtenu l'annexion du territoire d'Ungava, le premier ministre Lomer Gouin ouvre l'Abitibi à la colonisation avec l'aide du clergé.
Le chemin de fer sera la voie privilégiée pour la pénétration de ce territoire peu défriché. Par aileurs, la prospection faite par le gouvernement semble démontrer que l'Abitibi regorge de richesses minières, ce qui devrait en faciliter la colonisation.
En référence:
Odette Vincent (sous la direction de), Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, Coll. «Les régions du Québec», Montréal, Institut québécois de recherche sur la culture, 1995, 763 pages. Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert, Histoire du Québec contemporain : de la Confédération à la crise, 1867-1929, Montréal, Boréal Express, 1979, p.443-445.
En complément:Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec: Les écoles du Keewatin, Montréal, Éditions Bernard Valiquette, 1946, p.188-196. Maurice Asselin, La Colonisation de l'Abitibi : un projet géopolitique, Rouyn : Collège de l'Abitibi-Témiscamingue, 1982, 171 p. Ministère de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, Les régions de colonisation de la province de Québec: l'Abitibi, Québec, Ministère de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, 1920, 26 p.
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