Début de l'opération «Tempête du désert» en Irak
Le refus du président irakien Saddam Hussein d'ordonner à ses troupes de quitter le Koweït est à l'origine d'une action militaire d'envergure baptisée «Tempête du désert» (Desert Storm).
Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies avait adopté en novembre 1990 une résolution exigeant le retrait des troupes irakiennes du Koweit. En janvier, les Américains constituent le contingent le plus important au sein d'une coalition de 29 pays, dont le Canada, qui participent à une importante intervention militaire visant à libérer le territoire koweitien. La première phase de l'opération «Tempête du désert» sera marquée par une suite ininterrompue de bombardements aériens sur des sites jugés stratégiques. Commentant le rôle de son pays dans ce conflit, le premier ministre canadien Brian Mulroney déclare : «Si le Canada était resté à l'écart, nous aurions ce faisant trahi nos propres intérêts, abdiqué nos propres responsabilités et déshonoré nos propres traditions.» Mulroney obtiendra l'appui du chef libéral Jean Chrétien , mais pas celui du leader néo-démocrate Audrey McLaughlin qui réplique qu'on : «...ne répond pas à la folie par la folie». Des navires de guerre canadiens et des chasseurs CF-18 sont déployés dans la région du Golfe.