Adoption d'une taxe sur les ventes au détail
Le gouvernement libéral dirigé par Adélard Godbout fait adopter par l'Assemblée législative une loi qui prévoit une taxe de 2 % sur les ventes au détail.
Cette taxe provinciale servira à augmenter les recettes du Québec qui sont sérieusement mises à l'épreuve par le contexte de la guerre. L'Opposition, menée par le chef de l'Union nationale, Maurice Duplessis , s'attaque immédiatement à cette mesure. Se référant au fait que cette taxe provinciale s'ajoute à une taxe municipale de 2 % (à Montréal et à Québec) et à une taxe fédérale de 8 % sur le gaz et l'électricité, Duplessis déclare : «Le gouvernement actuel est tellement «taxeux» qu'il taxe les taxes.» Le député de Hull, Alexis Caron, demandera une exemption pour sa vile afin qu'elle ne souffre pas trop de la concurrence d'Ottawa. Elle sera refusée.