Dépôt du rapport de la Commission de planification de I'agriculture canadienne

Le filage du foin à Rivière-du-Loup |
Selon ce rapport, intitulé «L'agriculture canadienne des années 70», Ottawa doit limiter ses interventions directes et veiller au contrôle des surplus. L'Union catholique des cultivateurs (UCC) rejettera les conclusions du rapport de la Commission qui, selon elle, menacent la survie de l'industrie agricole au Québec.
Pour atténuer l'ampleur prise par les problèmes liés à l'agriculture, le gouvernement fédéral a attribué à un comité la charge «d'étudier la situation de l'industrie agricole et de proposer une politique et des programmes succeptibles de l'améliorer.» Après 27 mois d'enquête et 25 études effectuées par les professeurs de diverses universités canadiennes et par des sociétés d'experts-conseil, le comité dresse un portrait plutôt sombre de la situtation de l'agriculture canadienne. Le nombre d'exploitations, de cultivateurs et d'ouvriers agricoles est en diminution. Globalement, il existe moins de familles d'agriculteurs. En revanche, on constate une évolution technologique et une amélioration constante de la gestion dans tous les secteurs de l'agriculture. Les subventions et les programmes d'aide gouvernemental sont en diminution, etc. Au niveau du commerce international, la Commission recommande que «le gouvernement canadien doit prendre de nouvelles initiatives pour faire diminuer les tarifs applicables aux produits agricoles.» Elle suggère également «que la commercialisation du blé reste de la compétence de la Commission canadienne du blé.» De façon générale, l'objectif de la politique canadienne en matière agricole, selon la Commission, consisterait essentiellement à «envisager l'équilibre des composantes agricoles.»