Accession de Jean Charest au poste de chef intérimaire du Parti progressiste-conservateur du Canada

Jean Charest, homme politique |
Peu de temps après la démission de l'ex-première ministre Kim Campbell , le Sherbrookois Jean Charest accède au poste de chef intérimaire du Parti progressiste-conservateur du canada (PPC).
Candidat défait lors de la course au leadership de 1993, Charest a une lourde tâche devant lui puisque le PPC a connu la pire performance de son histoire lors de l'élection du 25 octobre 1993 en faisant élire seulement deux députés (dont Charest lui-même). De plus, le PPC est confronté à une dette de 7 millions de dollars et à la montée de deux autres formations politiques : le Parti réformiste et le Bloc québécois. Affirmant qu'il a «l'autorité nécessaire pour entreprendre le processus de restructuration» du parti, Charest lance à ses troupes : «J'entends gagner l'appui des Canadiens en ayant recours à la vieille méthode : une personne à la fois.»