Accession de Bernard Landry à la présidence du Parti québécois
La démission du premier ministre Lucien Bouchard entraîne la tenue d'une course au leadership au Parti québécois (PQ). Le 24 février, une des têtes d'affiche du PQ, Bernard Landry annonce officiellement qu'il sera candidat à la succession du chef démissionnaire.
Les rumeurs de candidature des ministres Pauline Marois et François Legault ne se matérialisant pas, Landry se retrouve seul dans la course avec Jean Ouimet de Jonquière. Celui-ci se retirera le 25 février, laissant le champ libre à l'ex-vice premier ministre qui devient officiellement président du Parti québécois lors d'un Conseil national qui réunit 400 militants à Saint-Hyacinthe, le 3 mars 2001. Cette fin de semaine ne se déroule pas sans heurts puisqu'un débat sur le libre-choix de la langue d'enseignement dans les cégeps divise les militants péquistes, une situation que le nouveau président veut faire oublier en livrant un discours de clôture rassembleur qui se veut à la fois un message d'ouverture et un appel à parler de souveraineté aux Québécois. Selon Landry : «c'est l'approche positive et l'approche incitative qui doivent dominer au moins pour le cégep, pour les trois prochaines années, pour qu'on ait le temps de profiter du nouveau système des commissions scolaires linguistiques et qu'on ait le temps de donner leur chance aux méthodes incitatives.» Bernard Landry deviendra premier ministre du Québec le 8 mars 2001.