Première dans l'histoire du parlementarisme québécois

Jean-Pierre Charbonneau, homme politique |
L'ouverture de la première session de la 36e législature de l'Assemblée nationale est marquée par deux premières dans l'histoire du parlementarisme québécois.
Pour la première fois, et en retard sur la tradition britannique qui avait adopté cette façon de faire depuis plusieurs décennies, le président de l'Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, est élu lors d'un scrutin secret. Issue de la réforme parlementaire proposée il y a deux ans par Charbonneau lui-même, cette façon de procéder assurerait, selon lui, «l'impartialité» de la fonction présidentielle. Avant cela, le président était nommé à la suite d'un accord entre les chefs de partis. L'autre première de ce début de session est l'élection d'un vice-président provenant des rangs de l'Opposition. Il s'agit de Michel Bissonnet, le député de Jeanne-Mance.