Dépôt du rapport du juge Louis Boyer sur le cinéma
D'abord commandé par le gouvernement qui veut faire la lumière sur l'incendie du Laurier Palace, une salle de cinéma qui a brûlé le 9 janvier 1927, ce rapport s'étend également sur la moralité du cinéma.
Document volumineux de quarante pages, le rapport Boyer tire les conclusions suivantes: «1. Le désastre du «Laurier Palace» a été causé par le feu qui est le résultat de négligence d'un inconnu. 2. Les enfants de 16 ans même s'ils sont accompagnés ne devraient pas être admis. 3. Les spectacles du dimanche ne devraient pas être interdits. 4. La manière dont les lois ont été mises à exécution est généralement satisfaisante, mais il y aurait lieu à l'emploi de plus d'inspecteurs et la censure des affiches devrait être faite par le bureau de censure provincial et non par les autorités municipales. 5. Le cinéma, généralement n'est pas immoral.»