Adoption en troisième lecture de la «Loi Dillon»
Cette loi, dont le nom est associé à celui du député libéral de Sainte-Anne, Joseph Henry Dillon, concerne les contestations d'élections. Elle est adoptée par l'Assemblée législative à 59 voix contre 3.
Le gouvernement libéral dirigé par Louis-Alexandre Taschereau fait adopter cette loi pour éviter des situations comme celles qui sont survenues après les dernières élections provinciales, le 16 octobre 1931. Elle sera sanctionnée le 17 décembre.
En référence:
Le Devoir, 10 décembre 1931, p.1-2.
En complément:Bernard L. Vigod, Taschereau, Sillery, Septentrion, 1996, 392 pages. Louis-Martin Tard, Camillien Houde : le cyrano de Montréal, Montréal, XYZ, 1999, 214 pages.
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