Parution d'une lettre collective de l'Épiscopat sur la mauvaise situation économique du Québec

Dortoir du refuge Meurling pendant la crise économique

Cette lettre propose des solutions pour atténuer les effets de la crise économique qui s'abat sur les Québécois, particulièrement les plus démunis.

La lettre exhorte le peuple québécois «...à pratiquer la modération et une sage économie dans l'usage des choses temporelles à vivre avant tout selon vos moyens, bien convaincus que le bonheur n'est pas dans la satisfaction de toutes ses fantaisies. Mettez-vous donc résolument à la pratique de l'économie qui épargne le sou aussi bien que la piastre. Que les enfants soient retenus dans leurs dépenses pour friandises et amusements. Que les personnes du sexe s'abstiennent de céder aux exigences coûteuses de la mode. Que les jeunes gens et les jeunes filles évitent de dissiper en fréquentes promenades, en achat de cigarettes, le revenu de leur labeur (...) Le retour à la terre et le souci de chaque foyer de produire par lui-même ce qui leur est nécessaire, constitue, avec la pratique de l'économie, la plus profonde solution humaine du problème actuel; nous en avons la ferme conviction.»