Apparition de nouvelles opportunités pour l'industrie porcine québécoise avec les malheurs des producteurs britanniques
L'Europe est aux prises avec la fièvre aptheuse depuis quelques mois. La Grande-Bretagne est le pays européen le plus touché. Les animaux touchés par la maladie sont abattus et les frontières sont fermées aux exportations.
Ce contexte est positif pour les producteurs et transformateurs de porcs du Québec, car ils peuvent s'approprier les marchés délaissés. Cette situation a aussi l'avantage d'augmenter le volume des exportations québecoises et de raffermir les prix. Olymel, une société en commandite de la Coopérative fédérée de Québec, abat annuellement 4 millions de porcs, 80 millions de poulets et 4 millions de dindons. Elle exporte ses produits dans 40 pays, dont une grande partie aux États-Unis et au Japon. Son chiffre d'affaires est de 1,3 milliards de dollars, dont 500 millions à l'étranger. Les gens de l'industrie restent tout de même réalistes, car il est évident que cette situation sera de courte durée.