Début de la Première Guerre mondiale en Europe

Ce canon, reçu au lendemain de la Première Guerre Mondiale, est utilisé pour fabriquer des armes, lors de la politique de récupération du métal pour l'effort de guerre |
L'invasion de la Belgique par l'armée allemande incite le gouvernement britannique à déclarer la guerre aux puissances centristes (Allemagne, empire austro-hongrois). Le champ de bataille se déplace rapidement en France et sur le front russe ou de durs combats seront engagés dès les semaines qui suivront le début du conflit.
Le Canada, colonie britannique, suit immédiatement l'exemple de l'Angleterre. Le chef de l'Opposition, Wilfrid Laurier, apporte son appui au premier ministre Robert Borden, déclarant: «Il est de notre devoir (...) de faire connaître à la Grande-Bretagne et aux amis et ennemis de la Grande-Bretagne qu'il n'y a au Canada qu'un seul coeur et un seul esprit et que tous les Canadiens soutiennent la mère-patrie...» En peu de temps, la modeste armée canadienne (environ 3 000 hommes) et ses ressources seront engagées du côté des Alliés. Le 6 août, le premier ministre Robert Borden procède à la levée de contingents de volontaires qui veulent s'engager pour combattre en Europe. Le journal «Le Devoir», d'abord favorable à l'effort de guerre, s'affichera graduellement contre une intervention des troupes canadiennes à l'extérieur du pays. C'est le début d'un long débat et d'un effort soutenu qui prendra une ampleur insoupçonnée au cours des quatre années qui vont suivre.