Annonce d'un emprunt du gouvernement québécois auprès du Japon
Le gouvernement du Québec annonce qu'il empruntera 10 milliards de yens (33 millions de dollars) auprès d'institutions nippones pour financer le développement hydroélectrique de la province.
Le développement de relations commerciales avec le Japon s'inscrit dans les desseins politiques du premier ministre Robert Bourassa qui cherche à stimuler l'essor économique du Québec. Pour lui, l'exploitation du potentiel hydroélectrique et minier du Nord de la province constitue un élément central de cette prospérité. C'est dans cette optique que le gouvernement qu'il dirige effectue un emprunt de 10 milliards de yens (33 millions de dollars) auprès d'institutions nippones pour financer le mégaprojet hydroélectrique qu'il envisage. Depuis la fin de la guerre, le Québec est un des premiers États à emprunter des devises japonaises. Pour souligner l'événement, et pour remercier les bailleurs de fonds de leur confiance, le ministre des Finances, Raymond Garneau, se rendra à Tokyo en septembre 1972.