Fondation de la Société d'art contemporain
Afin de promouvoir l'art moderne et de permettre aux artistes de faire reconnaître leurs oeuvres, John Lyman fonde la Société d'art contemporain (SAC). Réunissant les peintres les plus progressistes dont Paul-Émile Borduas, Fritz Brandner et Philip Surrey, ce regroupement est ouvert à tout artiste «aux tendances non académiques».
Cette association, qui est ouverte aux membres qui ne sont pas des artistes, organise des expositions, des causeries et des conférences. L'un des coups d'envoi de cette société est la venue à Montréal du père Marie-Alain Couturier en 1941. De plus, l'effervescence de cette époque est accentuée par l'arrivée d'une «nouvelle génération d'artistes, jeunes et déterminés à imposer une nouvelle vision de la peinture». La création de la SAC répond donc aux besoins de l'époque en participant à la lutte pour la reconnaissance de l'art moderne. Malgré le fait qu'au cours des années 1940 la SAC réunit à peu près tous les peintres innovateurs de Montréal, l'organisme ne parvient guère à percer à l'extérieur de la ville. La Galerie nationale, qui participe à la diffusion des oeuvres du Groupe des sept, ne les supporte aucunement.