Participation de la Première armée canadienne à la libération des Pays-Bas
Onze mois après le débarquement des forces alliées en Normandie, les troupes canadiennes jouent un rôle déterminant dans la libération des Pays-Bas, mettant un terme à une campagne qui a coûté la vie à plus de 11 000 soldats canadiens.
Peu de temps après le débarquement allié en Normadie, en juin 1944, la Première armée canadienne, composée de divisions canadiennes et de soldats d'autres nationalités (Grande-Bretagne, Pologne, etc.), progresse le long de la région côtière, dans le nord de la France. Les Canadiens prennent part à plusieurs batailles à l'automne 1944, notamment celle de l'estuaire de l'Escaut, qui mène à la libération du port belge d'Anvers, en novembre. D'autres conflits surviennent au cours de l'hiver avant que les troupes alliées ne lancent une offensive d'envergure en février, avec l'intention de traverser le Rhin. Le mois suivant est marqué par de terribles combats causant la mort de 15 634 hommes, dont 5 304 Canadiens. Une fois le Rhin franchi, la Première armée canadienne, appuyée depuis mars par l'arrivée du 1er corps d'armée canadien, participe activement au nettoyage du nord-est des Pays-Bas, en avril et en mai. La fin des combats, qui survient le 5 mai, permet de venir en aide aux populations de villes comme Amsterdam, Rotterdam et La Haye, affamées par un hiver particulièrement éprouvant. Deux jours plus tard, la reddition allemande met officiellement fin à la guerre en Europe.