Fin des batailles menant à la libération du port d'Anvers, en Belgique
La Première armée canadienne participe à la libération de l'estuaire de l'Escaut, en Belgique. Cette victoire permettra éventuellement aux Alliés de rétablir la circulation navale à leur avantage à Anvers, une ville portuaire d'une grande importance stratégique.
Le débarquement en Normandie, en juin 1944, est suivi par une rapide progression des troupes alliées vers l'est, en direction de la Belgique et des Pays-Bas. En septembre, une tentative par voie aérienne afin d'isoler les troupes allemandes de leurs ravitaillements échoue. En octobre, les forces alliées, dont la Première armée canadienne, composée de divisions canadiennes et de soldats d'autres nationalités, élaborent une offensive visant à rétablir à leur avantage la circulation navale dans la ville portuaire belge d'Anvers. Des soldats alliés occupent déjà cette ville, mais pas ses voies d'accès, ce qui nécessite une intervention massive. Les Canadiens livrent de durs combats tout au long du mois d'octobre pour libérer l'estuaire d'Escaut avant que, le 6 novembre, Middlebourg, capitale de l'île de Walcheren, ne rende les armes, ce qui entraîne la cessation des hostilités deux jours plus tard. La conquête de cette île, obstacle majeur sur la route des Alliés, mènera à la réouverture du port d'Anvers. Le 28 novembre, un convoi maritime y entre avec un navire canadien à sa tête, le Fort Cataraqui. Le prix à payer a cependant été énorme: des 12 000 victimes de la Première armée canadienne, 6 367 sont canadiennes.