Entente fédérale-provinciale sur l'assainissement du fleuve Saint-Laurent

Vue aérienne de St-Jean-Port-Joli en bordure du Fleuve St-Laurent dans la région de Chaudière-Appalaches, 2001 |
Le gouvernement progressiste-conservateur dirigé par Brian Mulroney octroie pour ce projet 110 millions sur une période de cinq ans. Les ministres de l'Environnement fédéral et provincial signent pour leur part une convention qui vise au partage des responsalités entre les deux paliers de gouvernement ainsi qu'à l'élaboration des objectifs.
Le premier ministre Brian Mulroney est accompagné pour l'occasion par quelques-uns de ses ministres. Pour sa part, le ministre provincial de l'Environnement, Clifford Lincoln, ne peut cacher sa satisfaction : «Jamais le fédéral ne s'était impliqué dans la dépollution du Saint-Laurent (...). Pourtant, il a investi des millions de dollars dans les Grands lacs. Ottawa a enfin reconnu l'importance de cet enjeu. L'effet de cette aide sera majeur, puisque dorénavant les spécialistes fédéraux vont travailler pour sauver le fleuve.» Le 8 juin 1989, une entente fédérale-provinciale élaborera les premières grandes lignes du plan d'action Saint-Laurent. Le 18 juillet 1994, une deuxième entente sera signée, permettant la mise sur pied du programme Saint-Laurent Vision 2000. Ses objectifs sont : la réduction des toxiques, le maintien de la biodiversité, l'implication communautaire, la protection de la santé humaine, l'assainissement agricole, les actions de restauration, une gestion par partenariat et la recherche de retombées économiques.