Annonce par 65 compagnies pharmaceutiques de consacrer jusqu'en 1995 une somme 3 milliards de dollars à la recherche et au développement
En juin 1987, ces pharmacies membres de l'Association canadienne de l'industrie du médicament (ACIM) vont reviser leur offre à la baisse. Elle passera de 3 à 1,4 milliards de dollars sur une période de dix ans.
Cette offre ne sera définitive que lors de l'adoption de la Loi C-22 sur les brevets. Cette loi va permettre la création de nouveaux produits en donnant aux compagnies innovatrices une protection de dix ans sur leur invention brevetée. Si la loi n'est pas amendée, la somme consacrée ne sera que de l'ordre de 600 millions. Ces investissements dans le domaine de la recherche fondamentale et clinique permettront la création de 3 300 emplois directs. En général, le partage de cette somme se fera entre l'Ontario et le Québec dans un rapport de 60/40. Selon Pierre Fortin, responsable des relations gouvernementales pour ACIM : «Cette répartition des investissements refléterait l'emploi en recherche et développement dans l'industrie pharmaceutique que l'on retrouve dans les deux principales provinces canadiennes.» Au sein des 43 entreprises membre de l'ACIM en 1983, 600 chercheurs travaillaient au Québec contre 400 en Ontario. Par contre, l'industrie pharmaceutique ontarienne compte 8 600 employés contre 6 300 au Québec.