Deuxième mise sous tutelle de la ville de Montréal

Adélard Godbout, premier ministre du Québec |
La déterioration de la situation financière de la métropole au cours des années 1930 incite les milieux d'affaires à exercer des pressions auprès du gouvernement québécois pour obtenir des changements au niveau de l'administration de Montréal.
En réponse à ces pressions, le gouvernement d'Adélard Godbout impose à Montréal une réforme d'envergure en mettant en place le «régimes des 99». Le Conseil de ville comptera dorénavant 99 membres divisés en droit catégories de 33 membres chacunes. Il s'agit de la classe A, formée des conseillers élus par les propriétaires, de la classe B, formée des conseillers élus par l'ensemble des électeurs, propriétaires et locataires, puis de la classe C, formée par des représentants des associations ou corps publics tels que la Chambre de commerce, etc. De plus, la ville est mise de nouveau sous tutelle. L'administration de la ville sera sous le contrôle de la Commission municipale de Québec. Cette dernière aura le droit de véto sur toutes les décisions des autorités municipales montréalaises. Son mandat consistera à assainir les finances publiques de Montréal. La tutelle prendra fin en 1944.