Fondation de la Faculté de musique de l'Université de Montréal
Cette faculté a pour mission d'assurer et d'organiser ses propres programmes d'études et de recherches ainsi que de coordonner des programmes d'études et des grades dans les écoles de musique jusqu'alors affiliés directement à l'université.
Alfred Bernier y est fondateur, professeur et premier doyen. Le cardinal Paul-Émile Léger et Mgr Olivier Maurault sont également impliqués dans cette fondation. Les cours sont d'abord divisés en deux sections: musique sacrée et musique profane. Seuls le piano et l'orgue y sont enseignés. Des cours de pédagogie musicale seront ajoutés au programme en 1961. En 1966, la Faculté de musique de l'Université de Montréal réorientera totalement le contenu du premier cycle. Celui-ci mènera désormais au baccalauréat en musique et offrira le choix de diverses concentrations telles interprétation, musique générale, composition, techniques d'écriture, musicologie et pédagogie. Dans les années 1970, la faculté développera les études de cycles supérieurs telles que les maîtrises et doctorats en interprétation ou composition. Elle établira des programmes de recherche comme l'informatique-musique, la paléographie musicale, l'ethnomusicologie et la sémiologie musicale. Les années 1980 verront les portes de la faculté s'ouvrir au jazz et à la musique populaire. La Faculté de musique de l'Université de Montréal déménagera dans le pavillon de l'École Vincent-d'Indy, situé sur le Mont-Royal, en 1980. Le pavillon comprendra une audiothèque, une bibliothèque, trois salles de concert (avec la salle Claude-Champagne), des studios de musique électroacoustique ainsi qu'un studio d'enregistrement. Parmi les activités organisées par la faculté figureront des ateliers de musique ancienne, baroque, contemporaine, de comportement et jeu scénique et de jazz.