Dépôt de la politique salariale du gouvernement québécois en vue des négociations avec le secteur public

Jean-Paul L'Allier, ministre des Communications et responsable du Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports |
Le ministre de la Fonction publique du Québec, Jean-Paul L'Allier , dépose devant les représentants des centrales syndicales les principes de la politique salariale que le gouvernement entend suivre dans ses négociations avec les 250 000 employés des secteurs public et parapublic.
Le document intitulé «Pour une politique de rémunération» identifie les éléments composant la rémunération de cette façon : heures de travail, salaire ou traitement, vacances et congés fériés, congés maladies, assurances collectives, régime de retraite, perfectionnement et recyclage. Le document dit clairement «que la rémunération des employés du gouvernement et de ses partenaires se situera au niveau de la moyenne généralement observée au Québec pour les emplois indentiques ou analogues.» En janvier 1972, les centrales tenteront d'obtenir plus de levier dans leurs négociations en se regroupant à l'intérieur d'un Front commun intersyndical. Cette décision mènera à de durs affrontements avec le gouvernement libéral de Robert Bourassa et à l'emprisonnement temporaire des chefs des trois centrales.