Annonce de la décision du gouvernement du Québec de ne pas fermer la ville de Murdochville
Le premier ministre du Québec, Bernard Landry, annonce que la ville minière de Murdochville restera ouverte, malgré le fait que près de 65 % de ses citoyens ont voté pour sa fermeture lors d'un référendum. Le gouvernement souhaite plutôt accompagner Murdochville dans sa transition de ville à village et souligne que la fermeture de la ville aurait eu des répercussions négatives dans la région.
Le ministre des Régions, Rémy Trudel, souligne d'ailleurs qu'il serait plus coûteux de fermer définitivement la ville que de songer à un plan de relance. Tout est donc mis en oeuvre afin que les gens demeurent à Murdochville. Un montant de 14 millions de dollars avait été annoncé dès le 9 octobre 2002 pour la relance économique de la région de même que pour la mise sur pied d'un programme pour la réinsertion à l'emploi. Les centres locaux de développement (CLD) verront leur budget et leurs fonds local d'investissement augmenter. Le gouvernement s'engage également à verser une aide financière d'un million de dollars par année à la municipalité à compter de 2003, et ce pour une période de six ans. Pour les indemnisations, Québec n'offre rien. «Le gouvernement a des responsabilités, mais Noranda a aussi des responsabilités en regard de ses travailleurs», précise Trudel. Les anciens travailleurs devront se tourner vers la Compagnie Noranda dont l'offre de remboursement de 65 % du prix des maisons, formulée en 1998, a été refusée.