Tenue d'un débrayage en solidarité avec les grévistes de la United Aircraft
La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) organise un arrêt de travail de 24 heures auprès de ses syndiqués afin de presser le gouvernement libéral de Robert Bourassa à intervenir dans le dossier des grévistes de la United Aircraft.
Le nombre de travailleurs qui décident de quitter l'ouvrage au cours de cette journée varie de façon importante selon les estimations. En tout, la FTQ évalue à plus de 100 000 les employés des postes, de la machinerie lourde, de l'Hydro-Québec et autres qui décident de suivre le mot d'ordre. La centrale avait toutefois demandé à ses syndiqués du secteur de la construction de rester au travail. Quelques arrestations sont effectuées au cours de cette journée mouvementée que le premier ministre Robert Bourassa décrit comme un «échec total». Plus enthousiaste, le chef de la FTQ, Louis Laberge, déclare pour sa part : «Nous croyons qu'il s'agit de l'avertissement le plus sévère jamais servi au gouvernement du Québec et nous espérons qu'il va en tenir compte en réglant rapidement le conflit de la United Aircraft.»