Tenue d'élections partielles dans deux circonscriptions du Québec

Le Parlement de Québec sous la neige |
La nomination de Lionel Bertrand au Conseil législatif et celle de René Hamel comme juge à la Cour supérieure et juge ex officio à la Cour du banc de la Reine, entraînent la tenue d'élections partielles dans les circonscriptions de Terrebonne et Saint-Maurice. Elles sont remportées par les deux candidats libéraux.
«À vaincre sans péril on triomphe sans gloire», aurait pu être le thème de cette campagne électorale terne à laquelle l'Union nationale (UN) ne participe pas. Prétextant que cette période de l'année n'est pas propice à une élection, le chef de l'Opposition, Daniel Johnson, refuse en effet de présenter des candidats. Cette décision pave la voie à deux victoires faciles du Parti libéral du Québec (PLQ). Dans Terrebonne, le libéral Denis Hardy reçoit l'appui de 21 106 électeurs, soit presque 20 000 de plus que le candidat indépendant Lucien Dulude qui ne récolte que 1 559 votes. La marge est également significative dans Saint-Maurice alors que Jean-Guy Trépanier reçoit 14 273 votes, ce qui lui permet de devancer facilement les indépendants Bernard Ducharme et Henri Paquet qui se contentent respectivement de 2 424 et 177 votes. Trépanier et Hardy seront battus lors de l'élection générale de 1966. Hardy sera cependant réélu en 1970 et fera partie du cabinet du premier ministre Robert Bourassa comme ministre des Affaires culturelles (1973-1975) et des Communications (1975-1976). Il s'agit de la cinquième élection partielle consécutive remportée par le PLQ depuis l'élection générale de 1962.