Dénouement d'une conférence internationale sur les hydrochlorofluorocarbones à Montréal
Des représentants de 191 pays sont réunis à Montréal du 12 au 21 septembre 2007 pour adopter des amendements au protocole de Montréal. Signé en 1987, celui-ci visait à contrôler les émissions de plusieurs gaz dont les effets entraînent une détérioration de la couche d'ozone.
Les questions environnementales occupent une place importante dans l'agenda politique à l'automne 2007. En septembre, Montréal accueille une conférence internationale visant à amender un protocole datant de 1987, amendé à quelques reprises depuis, notamment dans le but d'accélérer la réduction de la production de gaz à effet de serre. Les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), qui émanent surtout des appareils de réfrigération et de climatisation, sont dans la mire des négociateurs qui souhaitent voir leur disparition avant les échéances initialement prévues. Une entente, avec des dates et des objectifs précis, est conclue au terme d'intenses négociations. Le 24 et le 25 septembre, tous les pays du monde sont invités par le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban-Ki Moon, à participer à une rencontre internationale sur le réchauffement climatique à New York. Le gouvernement canadien, dont les positions à ce sujet font l'objet de nombreuses critiques, participera à une autre conférence les 27 et 28 septembre. Elle réunit à Washington une quinzaine de pays, l'ONU et l'Union européenne. Le président George W. Bush s'engage à tenter de développer à cette occasion une alternative au protocole de Kyoto, dont les États-Unis ne sont pas signataires.