Obtention de prix par le film «Ce qu'il faut pour vivre»
Lors de la 32e édition du Festival des films du monde de Montréal, «Ce qu'il faut pour vivre» du cinéaste Benoît Pilon se mérite le prix du public, le prix du film canadien le plus populaire et le grand prix spécial du jury.
Le thème et le traitement de «Ce qu'il faut pour vivre» retiennent l'attention du public. L'histoire, qui nous ramène dans le Québec des années 1950, est celle d'un chasseur inuit, atteint de tuberculose, qui tente de s'adapter à la vie dans un sanatorium alors que ceux qui l'entourent parlent le français, langue qu'il ne maîtrise pas. Le traitement sobre de Benoît Pilon séduit les critiques ainsi que la performance de l'acteur principal, Natar Ungalaaq, dont le jeu empreint d'humanité est souligné à plusieurs reprises. Le grand prix d'interprétation échappe à Ungalaaq, mais le film reçoit un accueil chaleureux des cinéphiles qui se traduit, notamment, par le prix du public. C'est sur le film japonais «Okuribito» que se porte le choix du jury présidé par le réalisateur américain Mark Rydell.