Tenue d'élections municipales à Québec et à travers la province
C'est sans surprise que le maire de Québec, Régis Labeaume, est reporté dans ses fonctions. D'autres maires bien connus sont également réélus dans certaines des villes les plus importantes de la province, comme Laval, Saguenay, Gatineau et Trois-Rivières.
Le coloré Régis Labeaume est possiblement le politicien dont on parle le plus au Québec depuis son accession à la mairie en décembre 2007. Lors de l'élection du 1er novembre 2009, il est réélu avec environ 80% des voix, une domination d'autant plus significative qu'elle se conjugue à celle des membres de son équipe qui enlèvent 25 des 27 districts de la ville de Québec. Plusieurs autres maires en poste remportent également la victoire lors de cette journée électorale qui se déroule simultanément dans la presque totalité des villes et villages de la province. Il s'agit notamment de Gilles Vaillancourt (Laval), Jean Tremblay (Saguenay), Marc Bureau (Gatineau),Yves Lévesque (Trois-Rivières) et Francine Ruest Jutras (Drummondville). Le maire sortant Claude Gladu s'étant retiré de la vie politique, c'est une nouvelle venue en politique municipale, Caroline Saint-Hilaire, une ex-députée du Bloc québécois, qui est élue à Longueuil. Cette victoire met fin à une domination à la mairie de 27 ans de la part du Parti municipal de l'endroit. Le départ de Jean Perreault à Sherbrooke ouvre également la porte à un changement. Au terme d'une lutte corsée, Bernard Sévigny obtient la victoire contre Hélène Gravel par une faible majorité. Le parti de Sévigny, Renouveau sherbrookois, ne réussit cependant à faire élire que trois candidats au Conseil municipal qui est composé de 19 membres.