Mobilisation à la suite d'un tremblement de terre en Haïti
L'annonce d'un tremblement de terre qui a dévasté Haïti suscite un élan de sympathie au Québec où vit une importante communauté haïtienne. Il entraîne une implication rapide des paliers de gouvernements ainsi qu'une série de levées de fonds servant à répondre aux besoins les plus urgents.
Les médias consacrent beaucoup d'espace à relater les événements entourant le séisme du 12 janvier 2010, une catastrophe dont on a peine à évaluer l'envergure dans les jours qui suivent. La presse écrite et les médias électroniques abordent le drame sous différents angles. Les histoires humaines, les tentatives de sauvetage et les bilans provisoires se succèdent, suscitant de vives émotions au Québec où une importante diaspora haïtienne vit dans l'inquiétude. S'ajoute à cela la présence à Haïti de nombreux Canadiens lors du tremblement de terre, dont certains qui y ont perdu la vie. Le gouvernement québécois débloque rapidement une aide d'urgence de 3 millions de dollars, alors que le gouvernement fédéral participe lui aussi à l'effort, entre autres par l'envoi de troupes. Des levées de fonds sont vite mises sur pied. Le 22 janvier, toutes les chaînes de télévision retransmettent en direct un spectacle intitulé « Ensemble pour Haïti ». Son objectif consiste à récolter d'autres sommes pour les victimes du séisme dont le bilan se précise : plus de 200 000 morts, des centaines de milliers de personnes déplacées et des infrastructures détruites ou hors d'état de fonctionner. À un autre niveau, des pressions sont exercées afin que le Canada tienne compte de ces circonstances exceptionnelles et accepte d'assouplir ses normes de façon à accueillir davantage de réfugiés haïtiens dans de courts délais.