Mise en place d'un programme d'aide pour les familles de victimes d'actes criminels
Le premier ministre canadien Stephen Harper profite d'une visite à Sherbrooke pour annoncer la mise sur pied d'un programme d'aide financière destiné aux parents d'un enfant mort ou disparu.
En vertu de ce programme, les familles touchées pourront compter, à partir du 1er janvier 2013, sur une allocation hebdomadaire de 350 $ jusqu'à un maximum de 35 semaines. La seule condition est que les familles des victimes devront avoir gagné un revenu minimum de 6500 $ au cours de l'année précédant l'acte criminel. Dans le cas où un enfant disparu est retrouvé, les parents pourront bénéficier d'un délai de deux semaines avant l'arrêt des prestations. Aux côtés du premier ministre lors de cette annonce se trouve le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu, qui est également le fondateur et président de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD). La fille du sénateur Boisvenu, Julie, avait été assassinée en 2002 à la sortie d'un bar de la ville de Sherbrooke. Depuis sa nomination au Sénat, celui-ci milite pour un durcissement des lois criminelles - qu'il a obtenu avec l'adoption de la loi C-10 en mars 2012 - ainsi que pour les droits des victimes et de leurs familles. D'ici la fin de son mandat, Boisvenu souhaite que soit également adoptée au Canada une Charte des droits des victimes.