Fusillade au rassemblement du Parti québécois à Montréal
Réunis dans une salle de Montréal pour célébrer leur victoire électorale, les partisans du Parti québécois (PQ) voient leur soirée interrompue lorsqu'un homme armé ouvre le feu. Il tue une personne et en blesse une autre.
Étant donné que le PQ arrive en tête au niveau des sièges, sa chef, Pauline Marois, est la dernière à prendre la parole en public après le dévoilement des résultats. Elle est en train de prononcer son discours de la victoire devant ses partisans rassemblés au Métropolis, une salle de spectacle de Montréal, lorsque ses gardes du corps l'entraînent prestement vers les coulisses afin d'assurer sa sécurité. Leur réaction est provoquée par la présence d'un homme armé de 62 ans, Richard Henry Bain, qui a ouvert le feu à l'arrière du bâtiment du Métropolis, tuant Denis Blanchette, un technicien de scène, et blessant une autre personne. Bain a ensuite tenté de déclencher un incendie avant d'être maîtrisé par les policiers. La première ministre élue reviendra brièvement devant la foule pour lui demander de quitter dans le calme, mettant fin à cette soirée mouvementée. Cet incident alimente les manchettes partout à travers le monde. La police entreprend une enquête afin de connaître les motivations derrière ce geste qui semble l'oeuvre d'une personne isolée. L'hypothèse d'une agression possible contre la chef péquiste est considérée sérieusement, d'autant plus que, lors de son arrestation, Bain déclarait aux policiers « Les Anglais se réveillent ». Ces propos pourraient être interprétés comme une contestation contre les mesures linguistiques que propose le PQ. Dans les heures qui suivent, toutes les personnalités publiques dénoncent le geste. Les funérailles de Denis Blanchette feront l'objet d'une cérémonie de commémoration nationale qui aura lieu le 10 septembre.