Annonce d'une entente de principe mettant fin au lock-out dans la Ligue nationale de hockey
Après un conflit de travail qui a amputé le calendrier d'une trentaine de parties, la Ligue nationale de hockey (LNH) et l'Association des joueurs en viennent à une entente de principe devant permettre la reprise du jeu à la mi-janvier. La nouvelle convention collective est d'une durée de 10 ans, avec option de retrait après 8.
Des points litigieux majeurs - longueur des contrats, montant du plafond salarial, partage des revenus entre joueurs et propriétaires, etc. - empêchent la LNH et l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey (AJLNH) d'en venir à une nouvelle entente contractuelle avant le début de la saison 2012-2013. Affirmant qu'ils ne peuvent plus fonctionner selon les termes de l'ancien contrat, les propriétaires décrètent un lock-out, comme ce fut le cas en 2004-2005. Des propositions faites de part et d'autre pour dénouer l'impasse n'aboutissent pas. Les négociations, qui tournent en rond, prennent l'apparence d'un bras de fer entre le commissaire de la LNH, Gary Bettman, et le représentant de l'AJLNH, Donald Fehr, un syndicaliste expérimenté. L'hypothèse d'une annulation de la saison apparaît de plus en plus plausible à la fin de 2012. Après des sessions intensives se déroulant à New York, les deux parties en viennent toutefois à une entente de principe sur une convention collective d'une durée de 10 ans (avec option de retrait après 8). Celle-ci prévoit une baisse significative des revenus des joueurs, ce qui fait dire à plusieurs analystes que les propriétaires sortent gagnants du conflit. D'autres mettent plutôt l'accent sur l'incapacité de ces derniers à obtenir une entente encore plus avantageuse, ce qui était leur intention au départ. Étant donné la date tardive de ce retour au jeu, le calendrier, qui se terminera à la mi-avril, sera limité à 48 parties. Pour l'industrie du hockey, la question est maintenant de savoir si les amateurs, échaudés par cette longue interruption, retrouveront rapidement le chemin des amphithéâtres ou s'ils exprimeront leur mécontentement en restant chez eux. Sur le plan hockey, les spéculations abondent également sur les compromis que devront faire certaines formations pour se conformer aux clauses du contrat, notamment le nouveau partage des revenus prévu entre les équipes fortunées et moins fortunées.