Présentation de la stratégie d'électrification des transports du gouvernement du Québec
La première ministre Pauline Marois annonce le contenu du quatrième volet de la politique économique de son gouvernement, celui portant sur l'électrification des transports. Elle fixe l'objectif ambitieux de faire du Québec « un leader mondial des transports électriques ».
Le 7 octobre 2013, le gouvernement du Parti québécois (PQ) dévoile les grandes lignes de la politique qu'il compte mettre de l'avant afin de relancer l'économie de la province. Un de ses volets les plus importants porte sur l'électrification des transports. La première ministre Pauline Marois en dévoile le contenu le 1er novembre devant l'Association de l'industrie électrique du Québec (AIEQ). Le gouvernement compte consacrer 517 millions de dollars en 3 ans à cette stratégie financée en partie par le Fonds vert. Le plan vise à mettre 12 500 voitures électriques de plus sur les routes d'ici 2017. Le renouvellement de la flotte de voitures du gouvernement contribuera à cet objectif. Il en va de même du prolongement du programme « Roulez électrique », accordant un crédit aux acheteurs de voitures électrique ou hybride. Afin de favoriser l'acquisition de celles-ci, le nombre de bornes de recharge sera accru et une aide consentie aux citoyens qui voudront en posséder une. D'autres dimensions de cette stratégie touchent le prolongement du métro de Montréal, l'implantation d'un système léger sur rail (LSR) sur le pont Champlain, etc. En tout, le gouvernement croit pouvoir créer de 1100 à 2000 emplois grâce à ces mesures, et générer plus d'un milliard en investissements. Des écologistes expriment leur intérêt pour cette stratégie, mais déplorent le peu de ressources consacrées au transport en commun.