Lancement de l'album «Offenbach Soap Opera»
Fondé par Denis Boulet (remplacé par Roger «Wéso» Belval), Gerry Boulet, Michel Lamothe et Jean Gravel vers la fin des années 60, le groupe les Gants Blancs devient le groupe Offenbach Pop Opera, avant d'adopter définitivement le nom d'Offenbach en 1972 alors qu'il occupe le haut du palamarès dans la catégorie musique rock au Québec.
Offenbach occupe une place importante dans l'histoire de la musique québécoise. Au Québec, à la fin des années 60, la popularité des chansonniers et celle des musiciens «yéyé», qui ont mené de front deux courants distincts durant toute la décennie, affichent des signes de déclin. Il faut donc du neuf. Mais quoi? Robert Charlebois ouvre une brèche en électrifiant sa musique. Offenbach poursuit en alliant des racines musicales américaines à la culture francophone d'Amérique du Nord pour créer un rock original, à l'état brut. Sa musique contribue à prouver qu'il est tout à fait crédible de chanter, de crier et d'hurler le rock en français. Cette approche, et un don particulier pour les coups d'éclat, font d'Offenbach un groupe précurseur dans l'univers de la musique au Québec. Lancé sur étiquette Barclay à l'hôtel Nelson, à Montréal, l'album «Offenbach Soap Opera» contient entre autres les titres «Câline de blues» et «Faut que j'me pousse». Parmi les autres succès du groupe, soulignons «La voix que j'ai», «Ayoye», «Chu un rocker» et «Mes blues passent pu dans porte».